J’ai eu le plaisir d’intégrer l’équipe HPTJournal “Health Policy and Technology Journal” en tant qu’éditrice Social Média Afrique. Aujourd’hui, Dr Ken Redekop, éditeur en chef du journal, est revenu sur les principales raisons d’acceptations ou de rejet des articles soumis à la revue.
” A good article has good content and a good infographic. We need to feel the message, not only read it!”
Ken Redekop
Dr Ken Redekop nous interpelle sur le fait que la production scientifique a augmenté ces dernières années, et ce pour plusieurs raisons: LA première, vous vous en doutez, c’est la covid19, mais pas que. En effet, de nombreux domaines ont suscité de plus en plus d’intérêt comme l’équité, le changement climat, la pauvreté et les fausses nouvelles. Ceci-dit, la qualité de la rédaction scientifique ne s’est pas améliorée pour autant.
Il reprend ensuite les principales difficultés qu’il rencontre en tant qu’éditeur:
A la base, l’auteur doit, avant de rédiger son article, vérifier les points suivants:
1. Es-ce que mon article existe déjà? (Aucun intérêt à le publier dans ce cas)
2. Comment puis-je décrire le mieux mon étude? (et est-ce que ma réponse figure dans le texte, sinon l’ajouter!!)
3. Es-ce que mon étude à un impact dans le domaine d’intérêt du journal? (ici les politiques de santé et la technologie appliquée à la santé, si non, changer de journal).
En dehors des règles de bases de la rédaction scientifique (que je vous invite à vérifier sur la série de vidéo dédiée sur la chaine Youtube EPIRHEUM), le principal problème retrouvé est le manque de clarté du message véhiculé:
Es-ce que vous, en tant qu’auteur, avez une idée claire du message à transmettre via votre article, et si oui, est-il clairement expliqué dans votre manuscrit? Avez-vous besoin d’autant de texte pour l’expliquer?(Souvent le texte est trop long par rapport au message à délivrer. Dans ce cas, il propose aux auteurs de rédiger une lettre à la rédaction au lieu d’un article original).
Dernière question mais pas des moindres, avez-vous vérifier les erreurs de grammaire et d’orthographe? En effet, un texte plein d’erreurs de grammaire et d’orthographe, renvoie une mauvaise image sur la rigueur et la méthode engagée lors de la conduction de ce travail…
Dr Ken Redekop finit son intervention en rappelant que, “actuellement la communication scientifique doit pouvoir transmettre le message de l’auteur de façon efficiente. Et pour ce faire, cette communication doit interpeller nos différents sens.
” A good article has good content and a good infographic. We need to feel the message, not only read it!”
Ken Redekop
A bon entendeur, salut!
Ihsane